A l’occasion de la fête du travail célébrée au Stade Général Lansana Conté de Nongo ce mercredi 1 mai, les grandes centrales syndicales de Guinée – elles sont treize au total – ont mis sur la table un cahier de doléances bien rempli. Parmi les nombreuses revendications, une question a particulièrement retenu l’attention : celle des taxis-motos.
Pour les syndicats, il est temps que cette activité, largement pratiquée par les jeunes, soit mieux encadrée et reconnue. Ils demandent donc, entre autres, une réduction du coût de la carte grise et du permis de conduire, mais aussi « la levée de certaines restrictions, notamment à Kaloum » où la circulation des motos est encore limitée.
Autre point soulevé : les contraventions, jugées trop lourdes, qui pèsent souvent sur des conducteurs déjà précaires. Enfin, les syndicats sollicitent la formalisation du secteur, afin de créer des opportunités pour les jeunes diplômés confrontés au chômage.
Oury
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