Les faits sont là, mais le scénario reste flou. Abdoul Sacko, coordinateur du Forum des Forces Sociales de Guinée, a vécu un thriller en pleine nuit : enlevé à 4 heures du matin par des hommes armés et encagoulés. Scène digne d’un film d’action… sauf qu’ici, pas de héros, juste un retour dramatique à Mafèrinya, près d’un camp militaire, où il a été retrouvé dans un état critique par des paysans.
Pendant ce temps, l’appareil judiciaire semble jouer à cache-cache. Les avocats crient au silence radio : « Aucune autorité n’a cherché à savoir où il est jusqu’à présent », déplore Me Almamy Samory, visiblement aussi informé que le commun des mortels.
Et pourquoi cet enlèvement ? Là encore, un suspense qui traîne. Selon un autre avocat, interrogé sur RFI : « On l’a questionné sur ses liens avec certains acteurs politiques et d’autres membres de la société civile. » En clair, un interrogatoire façon Cluedo politique.
Pour l’instant, l’affaire reste aussi nébuleuse qu’un brouillard de Forécariah…
Aliou
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