L’affaire judiciaire entre Ousmane Gaoual Diallo et son ancien parti, l’Union Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), continue d’alimenter les discussions. Exclu de la formation politique, l’actuel ministre des Transports conteste la décision devant la justice. Verdict attendu le 9 mai prochain, au tribunal correctionnel de Dixinn.
En attendant, les langues se délient. Ce mercredi 23 avril, à Conakry, c’est Abdoulaye Bah qui s’est exprimé sur le sujet. Nouveau coordinateur des fédérations de l’intérieur de l’UFDG et ancien maire de Kindia, il affirme que son parti est serein. Selon lui, l’UFDG n’a rien à se reprocher dans cette affaire. « En Guinée, il y a un code de procédure judiciaire. C’est un peu comme la bible des magistrats. Tout ce qu’ils font doit être conforme à la loi et à leur conscience. J’espère donc que la justice saura dire le droit », a-t-il déclaré, confiant.
Pour lui, les règles sont claires : on entre dans un parti politique selon des règles, on en sort aussi en respectant certaines procédures. Et ce n’est pas parce qu’on a été un membre influent qu’on peut défier les statuts du parti. « Ce que j’attends de la justice, c’est qu’elle explique calmement à M. Diallo que l’UFDG est une organisation structurée. On n’y entre pas par effraction, on n’en sort pas sans frapper à la porte. Il a adhéré librement, il devait partir de la même manière. Ce n’est pas parce qu’on s’accroche au nom d’un parti qu’on en fait encore partie », lâche Abdoulaye Bah.
Le rendez-vous est donc pris pour le 9 mai.
Aliou
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