Le feuilleton judiciaire de la CRIEF continue avec un épisode croustillant mettant en scène l’ancien ministre Ousmane Kaba, accusé de « faux et usage de faux en écriture publique et abus de confiance ». Une accusation qui fait bondir son parti, le PADES, qui dégaine une contre-offensive musclée.
Selon le PADES, cette affaire vieille de 30 ans relève plus d’un vieux différend entre entreprises privées que d’un scandale d’État. « Comment un conflit entre pêcheurs privés se retrouve-t-il soudainement dans un tribunal anti-détournement avec cinq ministres convoqués ? » s’interroge le parti.
L’accusation ? Un accord de coopération signé en 1996 entre la Guinée et la Chine pour des redevances de pêche. Mais selon le PADES, l’ancien ministre des Finances n’a même pas eu le temps de s’asseoir sur son fauteuil ministériel que l’affaire explosait déjà. « Il a quitté le gouvernement un mois après la signature. Il n’a pas touché un centime, alors pourquoi est-il convoqué ? » martèle le parti.
Quant à l’accusation de faux en écriture publique, le PADES ironise : « Un accord international signé entre États, archivé officiellement, ne peut être un faux. Sinon, même les archives du gouvernement sont coupables ! »
En tout cas, le PADES retourne la question aux plaignants : « Plutôt que de chercher un bouc émissaire, ils feraient mieux d’expliquer comment ils ont obtenu des licences alors qu’ils n’avaient même pas un seul bateau ! »
Bref, dans ce dossier, l’étau judiciaire semble avoir attrapé le mauvais poisson… et le PADES n’a pas l’intention de se laisser couler !
Aliou
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