Quelques heures après l’arrestation musclée d’Abdoul Sacko, coordinateur du Forum des Forces Sociales de Guinée (FSG), son épouse, Oumou Barry, a raconté les circonstances de son enlèvement.
« Ils sont rentrés à 4h du matin. […] Ils ont pointé le fusil sur l’oreille d’une femme qui se trouvait dans le salon. Elle a dit qu’elle ne connaissait pas Abdoul Sacko. Elle est restée là-bas avec d’autres militaires », a commencé Oumou Barry.
Face à la résistance de la famille, les hommes armés auraitent forcé l’entrée. « Ils ont tout fait, sans pouvoir ouvrir la porte. Ils ont défoncé le plafond pour rentrer. Sacko a dit d’ouvrir la porte. Les kidnappeurs ont répliqué : « On ne nous avait pas dit d’ouvrir la porte ? » Il a dit qu’il priait. On l’a giflé et jeté par terre. On l’a attaché et envoyé », a-t-elle raconté.
Poursuivant, Mme Sacko a décrit des assaillants encagoulés, habillés en treillis militaire avec des body noirs, lourdement armés : « Ils ont pris les téléphones de mon mari. Ils ont demandé à sa jeune sœur de se coucher par terre et ont jeté sa maman vers la cuisine », a-t-elle ajouté.
Aliou
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