Aliou Bah, président du Mouvement Démocratique et Libéral (MoDeL) a été arrêté hier jeudi à la frontière entre la Guinée et la Sierra Leone avant d’être conduit à Conakry, au haut commandant de la gendarmerie pour un interrogatoire. Une arrestation qui a suscité une vague d’indignation dans l’opposition guinéenne, qui dénonce une répression croissante des droits fondamentaux sous le régime actuel.
C’est le cas par exemple de Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) qui dans une publication sur sa page Facebook a dénoncé l’arrestation de son homologue.
Le leader de l’UFDG a fustigé ce qu’il qualifie de « folie liberticide de la junte qui règne à Conakry ». Selon lui, cette situation, loin d’être maîtrisée, « persiste et s’aggrave tous les jours ».
D’après un communiqué du MoDeL, Aliou Bah et ses deux compagnons ont été arrêtés par les forces de sécurité guinéennes à Pamelap alors qu’ils se rendaient à Freetown. « Son téléphone lui a été retiré et il a été conduit à Conakry dans sa voiture, pilotée par un gendarme », précise le communiqué.
Cellou Dalein Diallo a fermement condamné cet acte qu’il considère comme « une privation de liberté en dehors de toute base légale » et a exigé « la libération immédiate et sans conditions » du président du MoDeL.
Aliou
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