Atteinte d’une maladie inconnue : Melissa Goumou demande l’aide du président Mamadi Doumouya

À seulement 11 ans, Anne Melissa Goumou mène un combat quotidien contre une maladie rare qui lui a été diagnostiquée à l’âge de 4 ans. Domiciliée à Kenendé, dans la préfecture de Dubréka, cette petite fille a dû grandir dans la douleur, loin des jeux et de l’insouciance de l’enfance. Aujourd’hui, ses espoirs de guérison reposent sur l’intervention de bonnes volontés.

« Je demande à Dieu de m’aider beaucoup. Je demande aussi à Son Excellence Mamadi Doumbouya de m’aider », confie Anne Melissa, allongée sur son lit. 

Dès ses 4 ans, des symptômes inquiétants se manifestent : une démarche anormale, un visage transformé, des chutes fréquentes à l’école. « On disait que je marchais comme un cheval. Puis, mon visage a changé, j’avais l’air d’une vieille personne », raconte-t-elle.

Sa famille multiplie les consultations médicales, sans succès. « Ils ont dit qu’elle avait un rhumatisme, mais aucun traitement n’a fonctionné », témoigne Jacqueline Yamo Loua, sa mère. Les brûlures et les démangeaisons qui s’ensuivent aggravent sa condition. Pourtant, les analyses restent non concluantes, plongeant la famille dans une incertitude insoutenable.

Isolée, Anne Melissa est souvent victime de préjugés. « Tout le monde a peur de moi, sauf ma mère. On me rejette, certains disent que je suis une sorcière », déplore-t-elle. Malgré tout, elle conserve un rêve : retourner à l’école et retrouver une vie normale.

Jacqueline Yamo Loua, son pilier, a épuisé toutes ses ressources pour tenter de soigner sa fille. « J’ai vendu mes vêtements, consulté des tradipraticiens, mais rien n’a changé », confie-t-elle, désemparée. Après de nombreux séjours dans les hôpitaux de Donka, Ignace Deen, et même chez des spécialistes à Yorogoguiyah, la famille se retrouve sans solution.  

Novembre 2024, Anne Melissa a célébré son 11ᵉ anniversaire dans son lit, loin des rires et des festivités habituels. Face à l’urgence de sa situation, sa mère lance un appel poignant aux autorités et aux bonnes volontés : « Nous avons tout essayé. Nous demandons au président Mamadi Doumbouya et à toute personne de bonne foi de nous venir en aide. »

Amadou Camara