L’augmentation des salaires des fonctionnaires a été l’un des points forts du discours de nouvel An du général Mamadi Doumbouya à l’occasion du nouvel an, une annonce jugée salutaire mais insuffisante, notamment dans le secteur de l’éducation.
Chaque fonctionnaire et contractuel permanent bénéficiera d’un avancement de quatre échelons. Bien que cette mesure ait été accueillie positivement, certains, notamment dans le secteur de l’éducation, estiment qu’elle ne répond pas entièrement à leurs attentes. C’est le cas par exemple de Michel Pepe Balamou, secrétaire général du Syndicat National de l’Éducation. « Nous avons compris qu’il y a quatre échelons qui sont augmentés, et lorsque vous prenez les quatre échelons, vous calculez : certes, c’est de l’argent. Nous félicitons le président, nous le remercions pour cela, mais nous pensons que dans le secteur de l’éducation, il reste encore beaucoup à faire », a indiqué le secrétaire général du Syndicat National de l’Éducation.
Par ailleurs, le syndicaliste des fonctionnaires a exprimé son souhait d’entamer des négociations pour obtenir des améliorations supplémentaires. Selon lui, une réunion est d’ailleurs prévue avec les autorités dès le début du mois de janvier pour discuter des revendications. « Début janvier, nous allons nous retrouver autour de la table et discuter des modalités pratiques de mise en œuvre des points inscrits dans cette plateforme. Je pense que c’est à l’issue de ce dialogue participatif entre le gouvernement et l’intersyndicat de l’éducation que les enseignants du Préuniversitaire, de l’Enseignement Technique et Professionnel pourront apprécier l’adresse à la nation du président de la République par rapport à nos préoccupations qui vont être prises en charge », a ajouté le secrétaire général du SNE.
Aliou
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