Il y a plusieurs mois, trois médias, en l’occurrence Espace TV et radio, Djoma TV et radio ainsi que FIM FM, ont été fermés pour non-respect des cahiers des charges. Depuis, la situation de ces médias revient régulièrement dans les discussions. Lors d’une émission diffusée sur les antennes de la télévision nationale, le Premier ministre Amadou Oury Bah a été interpellé sur cette question.
Selon lui, la situation est simple : ceux qui ne s’adaptent pas sont appelés à disparaître. « On leur a tendu la perche. J’ai négocié avec le président de la HAC, les associations de presse. J’ai demandé au président, malgré tout ce qu’il a ressenti à titre personnel comme une frustration, de reconsidérer le problème pour que nous puissions avancer. Lorsque tout était finalisé, on leur a demandé, conformément à ce qu’ils avaient convenu, de faire en sorte que le texte d’autorégulation qu’ils avaient eux-mêmes proposé soit signé par tous les acteurs. Mais certains d’entre eux ont allumé le feu. On vous tend la main et vous mordez les doigts. C’est à ce niveau-là que la sanction est tombée. Ce qui ne peut pas survivre est appelé à disparaître, c’est la loi darwinienne. Il faut s’adapter. C’est la transformation. Si on refuse de se transformer, que ce soit sur le plan médiatique, politique ou autre, on disparaît. De nouveaux médias émergent. Sont-ils représentatifs ? Oui. Mais vous croyez que la représentativité est quelque chose d’immuable ? Aujourd’hui, vous pouvez être représentatif, mais demain, vous êtes has-been parce que vous ne correspondez plus à la réalité du moment. Si vous n’acceptez pas de vous remettre en cause, vous disparaissez », a conclu le patron de la primature.
Aliou
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