Base militaire en Guinée ? Voici la réponse ferme du ministre de la Défense

Le ministre de la Défense nationale, le Général à la retraite Aboubacar Sidiki Camara, a catégoriquement rejeté l’idée d’une base militaire étrangère en Guinée. Lors d’un passage à la radio télévision nationale hier lundi, le patron du département de la défense nationale a indiqué que cette éventualité n’a jamais été envisagée par les autorités guinéennes.

C’est avec un ton sérieux et clarificateur que le ministre de la défense a abordé la question. Une occasion pour lui, dit-il, d’ailleurs d’éclairer la lanterne. « Le pays de Sékou Touré et de Lansana Conté n’a jamais accueilli une base militaire étrangère, même au plus fort de la guerre froide. Et cela n’arrivera jamais », a-t-il tranché sur la question. 

Pour lui, toute cession d’une partie du territoire guinéen nécessiterait un référendum, une procédure qu’il considère incompatible avec l’histoire et les valeurs de la Guinée. D’ailleurs, d’après le ministre, la Guinée qui, selon lui, est dotée d’une longue tradition militaire, n’a jamais eu besoin de la présence de troupes étrangères pour garantir sa souveraineté. « La Guinée est intervenue dans quinze pays africains, de l’Angola à la Guinée-Bissau, en passant par la Sierra Leone et le Libéria. Nous avons besoin de partenaires, pas de bases militaires, » a-t-il ajouté.

Aboubacar Sidiki Camara s’est, par ailleurs, exprimé sur ce qu’il considère comme des attaques récurrentes de la part de de certains Guinéens sur les réseaux sociaux contre le régime de transition dirigé par le Général Mamadi Doumbouya. Des comportements qu’il a qualifiés de destructeurs. « Le Guinéen est le seul en Afrique à insulter sa patrie et ses dirigeants sur les réseaux sociaux. C’est déplorable, » a-t-il regretté.

Pour lui, des avancées concrètes dans plusieurs domaines : infrastructures, éducation, santé et énergie ont été observées durant e régime du CNRD. « En trois ans, les réalisations sont visibles : routes, bâtiments, casernes, écoles, hôpitaux… Si on faisait chaque année ce que Mamadi Doumbouya a fait en trois ans, où serait la Guinée aujourd’hui ? » a-t-il conclu avec conviction.

Affaire à suivre…

Aliou