Le Burkina Faso du capitaine Ibrahim Traoré vient de lancer une réforme pénitentiaire inédite : transformer les prisons en centres de production agricole. « Désormais, nos prisonniers travailleront dans le secteur agricole, pendant que leurs peines seront réduites. Nos lois doivent refléter les valeurs africaines », a déclaré le président burkinabè.
Inspirée des traditions africaines précoloniales où la prison n’existait pas, cette réforme Burkinabé vise à faire des détenus des acteurs du développement agricole. Un mois de travail aux champs équivaut désormais à une réduction de peine de trois mois. Résultat ? Moins de récidivistes, une meilleure réinsertion et un secteur agricole dynamisé.
Les détenus cultivent du blé, du ma tout en recevant desibBurkina FasoIbrahima Traoré formations en techniques agricoles. Une initiative qui allège aussi les coûts de l’incarcération pour l’État. À terme, « les prisons vont se vider et les infractions vont s’amoindrir ». Un pari audacieux et résolument panafricaniste
Aliou
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