À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée chaque 8 mars, les femmes guinéennes ont saisi l’opportunité pour exprimer leurs attentes, leurs espoirs et leurs revendications. Cette journée, dédiée à la lutte pour l’égalité des sexes et à la reconnaissance des droits des femmes, a été marquée par des appels à une plus grande inclusion et à la fin des discriminations.
Déterminées à avancer, elles réaffirment leur engagement à briser les barrières qui freinent leur épanouissement. « Nous insistons encore une fois : nous voulons l’égalité des sexes, la parité dans les prises de fonction et une véritable équité. Il est temps que les femmes soient au-devant », souligne Jeanette Kaba, assistante particulière au secrétariat général du ministère des Transports.

Le message est clair : il faut que les femmes occupent pleinement leur place dans la société et dans le monde professionnel. « On ne peut pas continuer à vivre dans l’ombre. Il est important de faire valoir nos compétences. Nous voulons être traitées sur un pied d’égalité avec les hommes, du moins dans le cadre du travail », affirme Paulette Kourouma, Responsable Communication de DSD Guinée.

Malgré des avancées, les obstacles restent nombreux. Mais une chose est sûre : la mobilisation ne faiblit pas. Les femmes guinéennes réclament des actions concrètes pour garantir une égalité des chances réelle dans tous les domaines. « Celles qui travaillent dans les administrations doivent pouvoir accéder aux postes de responsabilité : devenir directrices, chefs de cabinet, chefs de département… Le gouvernement doit renforcer l’émancipation et l’autonomisation des femmes pour leur permettre de s’épanouir », estime Bintou Traoré, du Conseil guinéen des chargeurs.

L’indépendance économique et la valorisation des compétences féminines sont au cœur des débats. « Il faut que la femme soit indépendante, qu’on ne soit plus perçues comme de simples objets ou marginalisées dans la société. La clé, c’est de prendre le travail au sérieux », insiste Jeannette Kaba.
Paulette Kourouma, elle, interpelle sur l’impact des réseaux sociaux. « Beaucoup passent plus de temps à entretenir une certaine image d’elles-mêmes plutôt que de véhiculer des messages constructifs. Il faut changer cela et se concentrer sur l’essentiel », a exhorte-t-elle.
Lonceny Camara































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