Cellou empêché de se faire enrôler à Abidjan ? : l’UFDG dénonce une décision « injuste et arbitraire »

Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), El Hadj Cellou Dalein Diallo, n’a pas pu s’enrôler ce mardi 25 juin 2025 au centre de recensement de Treichville, à Abidjan, dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales. Une situation dénoncée avec fermeté par la Cellule de Communication de son parti, qui a publié un communiqué pour retracer les faits et dénoncer ce qu’elle qualifie de « violation flagrante de la loi ».

Accompagné du secrétaire fédéral de l’UFDG en Côte d’Ivoire, Dr Ibrahima Diallo, l’ancien Premier ministre s’est présenté dans la matinée au centre d’enrôlement. « Malgré la présentation de tous les documents exigés — carte consulaire, extrait de naissance biométrique, certificat de résidence, passeport et autres pièces valides —, il lui a été signifié qu’il ne pouvait pas être enrôlé, en raison de directives venues de Conakry », a indiqué le communiqué du parti.

Un responsable de la CARLE de Treichville aurait invoqué une « absence d’instructions claires » concernant la situation du président de l’UFDG, alors que les autres citoyens guinéens continuaient à être enregistrés dans le même centre.

Face à cette situation, Cellou Dalein Diallo aurait sollicité un échange avec l’ambassadeur de Guinée en poste à Conakry. Selon les propos rapportés dans le communiqué, ce dernier lui aurait assuré que des dispositions spéciales allaient être prises pour les anciens Premiers ministres guinéens vivant à l’étranger, promettant une issue rapide à cette affaire.

La Cellule de Communication de l’UFDG ne décolère pas. Elle déplore ce qu’elle considère comme une décision des autorités guinéennes visant à priver un citoyen guinéen, pourtant en règle, de son droit fondamental à l’enrôlement. Le parti évoque une atteinte au Code électoral et aux engagements internationaux de la Guinée. « Les militants de l’UFDG et le peuple de Guinée n’accepteront pas une décision aussi injuste et arbitraire », avertit le communiqué signé de Souleymane Souza Konaté, coordinateur de la Cellule de Communication.

Aliou

Ci-dessous le communiqué