La COP29 s’est ouverte le 11 novembre 2024 à Bakou, en Azerbaïdjan. Cette conférence, qui rassemble les dirigeants mondiaux pour discuter des mesures de lutte contre le changement climatique, revêt une importance particulière pour le continent africain, l’un des plus vulnérables aux impacts climatiques. En Guinée, un environnementaliste a exprimé ses craintes face à l’insuffisance des engagements concrets.
Depuis l’ouverture de la COP29, les organisations environnementales échangent sur la nécessité d’instaurer une justice climatique. Bien que l’Afrique ne soit responsable que d’environ 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, elle subit de manière disproportionnée les effets du changement climatique.
Rencontré ce jeudi 14 novembre, l’environnementaliste Richard Guilavogui a souligné l’urgence d’établir des mécanismes clairs pour financer les « pertes et dommages » causés par les événements climatiques extrêmes. « Les grandes puissances savent qu’elles polluent, mais elles n’agissent pas parce que cela ne les arrange pas. Pendant ce temps, la fonte des glaces au pôle Nord s’accélère et le niveau des océans monte. Nous devons tous nous investir dans la lutte contre le changement climatique », a-t-il suggéré.
En effet, pour Richard Guilavogui, les promesses vagues ne suffisent plus. Il faut, selon lui, des engagements immédiats et concrets pour soutenir l’Afrique dans la construction d’un avenir résilient. « Les grandes puissances font des promesses, mais tiendront-elles parole ? Elles doivent comprendre que nous vivons tous sur la même planète. Si la Terre disparaît, il n’y aura ni riches ni pauvres. Nous sommes tous égaux face à cette menace », a-t-il conclu.
Amadou Camara
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