Dans une atmosphère studieuse mais détendue, le procureur spécial Aly Touré a présenté ce vendredi 21 mars un bilan détaillé des activités de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF). Depuis sa création en janvier 2022, cette juridiction a reçu 226 dossiers, traitant essentiellement de détournements, de fraudes et de corruption, mais aussi d’affaires liées à la santé publique et à l’environnement.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 61 dossiers jugés, 62 condamnations, 141 relaxes ou non-lieux. En parallèle, 35 dossiers ont été classés sans suite, comme pour rappeler que la justice sait aussi poser son stylo quand les preuves ne suffisent pas.
Les personnes mises en cause sont nombreuses, 683 au total, avec une majorité écrasante d’hommes (507), quelques femmes (64) et des personnes morales (112). Parmi elles, 22 attendent encore leur sort derrière les murs d’une cellule.
Le rythme des affaires a connu des variations au fil des années : 111 dossiers en 2022, 52 en 2023, 47 en 2024 et seulement 16 en ce début 2025. Peut-être un signe que la prévention et la dissuasion commencent à faire leur effet ?
Aliou
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