Ce mardi 15 avril 2025, la justice guinéenne a tranché — enfin, en partie. La chambre spéciale de contrôle de l’instruction s’est penchée sur le cas Kabinet Sylla, alias « Bill Gates », et le désormais célèbre groupe Djoma. Après un long feuilleton judiciaire, le dossier prend un nouveau virage : plusieurs charges tombent, mais le cœur de l’affaire reste bien en place.
Première bonne nouvelle pour certains : la justice a fait un bon ménage dans les accusations. Corruption dans le privé ? Retirée. Détournement de fonds publics ? Aussi. Faux et usage de faux, vol en bande organisée, complicité ? Tous écartés. Mais l’enrichissement illicite, lui, tient bon. Quatre millions de dollars, rien que ça, que Kabinet Sylla devra justifier devant la chambre de jugement. Même montant pour Djoma Groupe, visé pour blanchiment de capitaux.
Fatoumata Diakité, représentante de Djoma, peut souffler : elle n’est pas inculpée, et l’interdiction de quitter le pays qui la visait vient d’être levée. Mieux encore pour le groupe : les comptes de Djoma Médias, Business Marketing International, et même ceux de l’établissement Kabinet Sylla retrouvent leur liberté. Mais du côté de Djoma Groupe SA et de Kabinet Sylla lui-même, les comptes restent gelés. Et les 36 véhicules — sont toujours bien au garage judiciaire.
Kabinet Sylla, toujours logé à la maison centrale, devra donc bientôt s’expliquer, cette fois devant la chambre de jugement. On se rappelle qu’en phase d’instruction, il avait un temps bénéficié d’un non-lieu. Mais aujourd’hui, l’histoire prend un autre tournant.
À suivre…
Lamine
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