À l’occasion du 14 Juillet, fête nationale française, la Résidence de France à La Minière a accueilli de nombreux invités pour célébrer l’amitié entre la France et la Guinée. Dans une ambiance chaleureuse et officielle, l’ambassadeur Luc Briard a livré un discours dense, axé sur la coopération, mais aussi sur la position de la France dans le paysage politique guinéen.
Dès les premières minutes, le ton est donné. Luc Briard rappelle que la France reste un partenaire fidèle de la Guinée, soulignant la qualité des relations bilatérales. « La France souhaite demeurer un partenaire privilégié de la Guinée », a-t-il déclaré, en saluant les liens d’amitié historiques entre les deux pays.
Santé, mines, high-tech : une coopération diversifiée
Le diplomate a ensuite mis en avant plusieurs projets actuellement soutenus par la France, dont la construction de quatre hôpitaux régionaux, un chantier stratégique censé réduire les lourdes dépenses liées aux évacuations sanitaires.
La coopération touche aussi les secteurs minier, agricole, technologique, scientifique et culturel. Des domaines dans lesquels la France souhaite investir sur la durée. « La Guinée n’a plus besoin de l’aide publique au développement, elle a besoin d’investissements solidaires et durables », a estimé Luc Briard.
“Ni actrice, ni commentatrice” de la politique guinéenne
Interrogé sur la posture de la France face à la situation politique du pays, l’ambassadeur a tenu à être clair. « Nous n’avons aucune leçon à donner ni conseil. La France, en Guinée, n’est pas chez elle : elle n’est ni actrice ni commentatrice de la scène politique locale », a tranché le diplomate français.
Une manière de réaffirmer la neutralité française, tout en précisant que des échanges existent avec les autorités, la société civile et l’opposition.
Aliou Nasta
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