Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, Cellou Dalein Diallo, a prononcé son discours de fin d’année hier, mardi 31 décembre, depuis l’étranger. Il a mis l’accent sur des sujets d’actualité tels que la « mort suspecte de militaires et civils en détention » et la « répression sanglante des manifestations pour les droits fondamentaux, notamment l’accès à l’eau et à l’électricité ».
Selon l’ancien Premier ministre, le CNRD, « en réduisant au silence toutes les voix dissidentes et en réprimant brutalement toute tentative de contestation pacifique, opprime et persécute ceux qui demandent le respect de la Charte de la transition, un retour rapide à l’ordre constitutionnel ou simplement un accès régulier à l’eau et à l’électricité. Toute autre opinion qui n’est pas conforme à la leur, toute personne qui n’est pas dans les rangs, est condamnée au silence, à la prison, à l’exil ou à la mort. »
Dans son discours, il a également accusé l’actuel régime des disparitions de Oumar Sylla alias « Foniké Mengué », Mamadou Billo Bah, Saadou Nimaga et Habib Marouane Camara, ainsi que des décès en détention de personnalités comme le Général Sadiba Coulibaly, le Colonel Pépé Célestin Bilivogui et le Dr Mohamed Dioubaté. « Aujourd’hui, on ne sait toujours pas ce qu’ils sont devenus. Vivent-ils encore ou sont-ils déjà morts, victimes des sévices de leurs impitoyables ravisseurs ? », s’inquiète le leader de l’UFDG à propos des disparus.
Aliou
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