Les Nations Unies ont interpellé le gouvernement guinéen concernant l’arrestation et la disparition de deux activistes, Oumar Sylla, alias Fonike Mengué, et Billo Bah, détenus depuis le 9 juillet dernier. Dans une lettre adressée aux autorités guinéennes le 24 septembre dernier, la rapporteuse spéciale sur les défenseurs des droits de l’homme et le Groupe de travail sur les disparitions forcées ont exprimé leur profonde préoccupation.
Selon les commissions, ces disparitions pourraient constituer une violation grave des droits fondamentaux et du droit international. Elles rappellent, en effet, les obligations de la Guinée au titre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié en 1978, qui garantit le droit à la vie, à la liberté et à la reconnaissance juridique, tout en interdisant la torture et la détention arbitraire.
Les experts ont aussi demandé des informations urgentes sur le sort des activistes, les raisons de leur détention, leur accès aux familles et avocats, ainsi que sur toute enquête menée pour identifier les responsables de ces disparitions. Faute de réponse dans un délai de 60 jours, la communication sera rendue publique et incluse dans le rapport onusien au Conseil des droits de l’homme.
À ce jour, le gouvernement guinéen n’a toujours pas réagi à ces sollicitations.
Télécharger l’intégralité de la déclaration ci-dessous
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