Invité de RFI ce lundi, le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, a tenu à clarifier les raisons pour lesquelles il n’a pas pu se faire recenser en juin dernier en Côte d’Ivoire.
L’opposant, installé à l’étranger depuis plus de trois ans, assure que ce n’est pas par manque de documents, mais bien à cause d’instructions venues de Conakry. « J’étais à Abidjan, avec tous les papiers nécessaires », raconte-t-il. « Dès mon arrivée, le bureau a fermé et on m’a demandé de repartir ».
Selon lui, cette décision ne relevait pas de simples formalités administratives, mais d’une volonté délibérée des autorités guinéennes.
Cette version contredit celle avancée récemment par le Premier ministre Bah Oury, qui avait expliqué la situation par des questions de résidence. Cellou Dalein, de son côté, estime que les conditions d’un retour en Guinée ne sont pas encore réunies, évoquant un climat de « haine et de harcèlement ».
Aliou Nasta
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