À Matoto, l’école ne s’arrête plus aux jours de classe. Depuis quelques semaines, les élèves en classe d’examen, notamment ceux qui préparent l’entrée en 7e année, se retrouvent aussi les week-ends pour suivre des cours de rattrapage. Une initiative lancée par le Directeur Communal de l’Éducation (DCE) afin de récupérer le temps perdu en début d’année scolaire.
On le sait, le démarrage de l’année scolaire 2024-2025 n’a pas été des plus fluides. Bien que les cours aient officiellement commencé le 25 septembre, beaucoup d’élèves ne sont réellement revenus que plusieurs semaines plus tard. Résultat : un retard s’est installé dans l’avancement du programme. Pour le DCE, Sékou Kaba, il était impensable de laisser passer cela sans réaction. « Entre le 25 septembre et le 14 octobre, les enfants ne venaient pas. Ce retard n’a pas été comblé. Il fallait réagir pour sauver l’année scolaire », explique-t-il.
Concrètement, les cours ont lieu les week-ends, histoire de ne pas perturber le rythme normal des classes en semaine. Et la consigne est claire : priorité aux matières essentielles et aux classes d’examen. Chaque chef d’enseignement s’est chargé de planifier les séances selon les besoins spécifiques des élèves.
À l’école primaire Abraham Lincoln, par exemple, les séances du week-end sont bien remplies. Les élèves de CM2 se concentrent sur les dictées, la rédaction et le calcul — des matières souvent pointées du doigt pendant les examens. « On constate chaque année que ce sont les points faibles. Alors, on renforce ! », affirme Mamadou Koumbassa, directeur adjoint de l’établissement.
Du côté des élèves, l’enthousiasme est bien là. Ils apprécient ces heures supplémentaires, surtout parce qu’elles les rassurent à l’approche des épreuves. « Je suis content. On apprend beaucoup en dictée, en calcul, en rédaction. Ça va nous aider pour l’examen », s’est réjoui Aly Sakho, futur candidat au concours d’entrée en 7e année.
Lamine
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