Déjà sous le feu des critiques après les contre-performances de l’équipe nationale lors des qualifications pour la CAN 2025 et le Mondial 2026, le président de la Fédération Guinéenne de Football (FGF), Aboubacar Dinah Sampil, fait désormais face à une menace bien plus sérieuse : une motion de révocation.
Les reproches sont nombreux, et ils ne concernent pas uniquement les résultats sportifs. Selon un document soutenant cette demande de révocation dont nous détenons copie, la gestion financière de Bouba Sampil manque de transparence. Il lui est reproché de ne pas justifier l’utilisation d’un don de 500 millions de francs guinéens qui aurait été reçu à Abidjan lors de la CAN 2024, ainsi que celle d’une subvention de 1,2 million de dollars qui serait versée par la FIFA pour le fonctionnement de la fédération. Autant d’éléments qui fait douter ses détracteurs de la clarté de sa gestion.
Mais les accusations ne s’arrêtent pas là. Il est également question de « trafic de visas », avec l’inscription de personnes n’ayant aucun lien avec la FGF pour le match de barrage des Jeux Olympiques 2024. D’après le document, ces individus ont migré de façon irrégulière avec la complicité du président.
Des soupçons pèsent sur son influence dans l’arbitrage des compétitions nationales. Il aurait exercé des pressions sur la commission des arbitres et procédé à des changements de dernière minute afin de favoriser l’Association Sportive de Kaloum (ASK), club dont il est le président du conseil d’administration. Ces décisions ont, selon certains, faussé l’équilibre des compétitions et terni l’image du football guinéen.
Pour l’instant, Bouba Sampil n’a pas encore réagi.
Aliou
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