La Fondation Internationale Tierno et Mariam (FITIMA) a marqué la fin de l’année en organisant ce samedi 21 décembre 2024 la 14e édition de l’Arbre de Noël dans ses locaux à Nongo, commune de Lambanyi. Cet événement festif a rassemblé enfants, parents, éducateurs et partenaires autour d’activités variées telles qu’un défilé de mode, des danses, des jeux éducatifs, des sketchs, des poèmes mimés, et une remise de cadeaux.
Selon Hawa Dramé, présidente fondatrice de FITIMA, cette célébration est importante pour l’épanouissement des enfants. « Noël est leur fête. En les mettant à l’honneur, nous renforçons leur estime de soi tout en montrant à tous l’impact de nos activités éducatives. Nous nous concentrons sur leur autonomie, et les résultats sont visibles », a-t-elle indiqué.
Profitant de cet anniversaire, FITIMA, qui fête ses 21 ans, a plaidé pour l’octroi d’un terrain. La présidente a souligné l’importance de disposer de locaux plus spacieux pour accueillir davantage d’enfants. « Nos centres sont dispersés et limités en capacité. Un grand espace comme celui que nous avons au Burkina Faso permettrait d’élargir nos activités », a lancé la présidente de Fitima.
Cet événement a aussi été une occasion pour des témoignages poignants des parents. La mère de Lamine, un enfant en situation de handicap, a exprimé sa gratitude envers FITIMA. « Mon fils, rejeté par plusieurs écoles, a trouvé sa place ici. Il a fait d’énormes progrès grâce à l’équipe éducative », se réjouit-elle.
En plus de ses programmes éducatifs, la fondation forme des professionnels comme des kinésithérapeutes et des assistants de vie, et accompagne les femmes dans leur autonomisation économique. Simon de Tellier, délégué général de FITIMA en Guinée, a salué l’impact global de l’organisation. « FITIMA transforme les vies des enfants et de leurs familles, valorisant leurs compétences et leur autonomie », a indiqué le français.
Fonctionnant principalement grâce aux dons, FITIMA compte sur le soutien continu de ses partenaires pour élargir ses activités et toucher davantage de familles.
Ali Mohamed
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