Très tôt le matin du mercredi 11 juin 2025 à Gbessia, un quartier de Conakry, le corps sans vie d’une femme a été retrouvé à un coin de rue. Elle était enveloppée dans un drap de lit, avec une casquette posée à côté d’elle. Personne ne connaît son identité.
Sur place, aucun document, ni téléphone, ni objet personnel n’a été retrouvé. Les premiers éléments indiquent qu’elle n’est pas morte à cet endroit. D’après une source proche de l’enquête, le fait qu’elle ne portait pas de chaussures et qu’elle était enveloppée dans un drap laisse penser qu’elle a été déposée là après sa mort.
Les habitants du quartier disent n’avoir rien entendu d’inhabituel pendant la nuit. Certains affirment avoir déjà vu la femme passer dans les environs, mais sans savoir qui elle était ni où elle habitait.
L’examen du corps n’a montré aucune blessure visible. Cependant, une substance blanche a été observée au niveau de ses narines et de sa bouche. Les enquêteurs ont donc décidé de faire des analyses pour savoir s’il s’agit d’une overdose, peut-être liée à une drogue comme l’infutamine. « Le corps ne présente pas de traces de violence. La substance trouvée pourrait venir d’une drogue, mais seule l’autopsie pourra le confirmer », a expliqué colonel Mohamed N’Diaye, directeur de la Police technique et scientifique.
Cette affaire soulève à nouveau des inquiétudes sur la consommation de drogues dans certains quartiers de Conakry. Des lieux comme les baraques installées illégalement près des corniches ou des ports sont souvent utilisés par des jeunes pour consommer des drogues comme la « Kush ». Dans la commune de Matam, plusieurs de ces abris ont été récemment détruits sur décision du procureur.
Sur instruction de la justice, le corps de la victime a été transporté à l’hôpital Donka pour une autopsie.
Aliou
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