Abdoul Sacko, coordinateur du Forum des Forces Sociales de Guinée, affirme avoir été enlevé dans la nuit du 19 février à son domicile en banlieue de Conakry. Des hommes armés et cagoulés seraient entrés par le toit de sa maison avant de s’en prendre à sa famille et de l’emmener de force.
L’activiste raconte avoir été déplacé dans plusieurs lieux de la capitale, où il dit avoir subi des tortures : ligoté, asphyxié à l’eau, menacé de mort. « Ils disaient que c’était fini pour moi », rapporte-t-il. Il explique avoir été abandonné inconscient près du camp militaire 66 avant d’être secouru par des habitants.
Blessé aux bras et souffrant de douleurs, il a reçu des soins discrets grâce à ses proches. Aucune réaction officielle n’a suivi son enlèvement. Craignant pour sa sécurité, Abdoul Sacko a quitté clandestinement la Guinée.
Actuellement en convalescence à l’étranger, il dit vouloir poursuivre son combat citoyen. « Je déciderai de la suite avec ma famille et mes conseillers, si je dois porter plainte ou pas », précise-t-il.
Aliou Nasta
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