Envoyée pour apaiser les tensions électorales en Guinée-Bissau, une délégation de la CEDEAO a dû plier bagage plus vite que prévu. La raison ? Une menace d’expulsion du président Umaro Sissoco Embalo. Les médiateurs ont pris le premier vol du matin du 1er mars.
Pourtant, tout était bien parti : la mission avait élaboré un projet d’accord sur la tenue des élections et commençait à en discuter avec les acteurs politiques. Mais visiblement, leur feuille de route n’a pas convaincu tout le monde…M. Embalo, lui, reste catégorique : les élections présidentielle et législatives auront lieu le 30 novembre. Mais entre les décisions de la Cour suprême et les désaccords de l’opposition, le calendrier électoral ressemble plus à un puzzle qu’à un plan bien ficelé.
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Pendant ce temps, la CEDEAO prépare son rapport et espère toujours une issue pacifique. Mais après cette expulsion express, pas sûr que les médiateurs aient envie de réserver un billet retour de sitôt…
Aliou
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