Dimanche 23 février 2025 – Invité sur TV5 Monde, le ministre des Transports et porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a tenté de calmer le jeu après avoir semé le doute sur le calendrier électoral. Un peu comme un pilote pour qui annonce des turbulences juste après avoir promis un vol sans accroc.
Rappelons que le Général Mamadi Doumbouya avait clairement annoncé dans son discours du 31 décembre 2024 que « l’année 2025 sera une année électorale ». Mais voilà, quelques semaines plus tard, le ministre a laissé entendre que toutes les élections ne pourraient peut-être pas se tenir cette année. Panique à bord ? Pas vraiment, selon lui : « Il n’y a pas de contradiction », a-t-il assuré. Traduction : tout va bien, même si le chemin ressemble à un labyrinthe.
Un référendum d’abord, les élections ensuite… si tout va bien
Ousmane Gaoual Diallo a précisé que les instructions présidentielles sont « claires » : sortir de la transition « de manière crédible, transparente et apaisée ».
La première étape ? Le référendum constitutionnel, prévu « avant la fin du premier semestre 2025 ». C’est seulement après l’adoption de cette nouvelle Constitution que le reste du processus électoral pourra suivre. En d’autres termes : pas de gâteau avant d’avoir fini les légumes.
En conclusion, le ministre rassure : tout est sous contrôle… ou du moins, on essaie de garder le cap, même si le GPS semble parfois recalculer l’itinéraire.
Aliou
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