Dans un post qu’il a fait ce jeudi 30 janvier 2025 sur sa page Facebook, Ibrahima Diallo, membre influent du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), a vivement critiqué la gestion de la transition en Guinée. Il accuse les autorités actuelles de « répéter les erreurs du passé », comparant la situation actuelle à celle de la transition de 2008-2010.
Selon l’activiste, « les libertés individuelles et collectives sont bafouées », avec une répression accrue contre les opposants au régime. Il dénonce notamment « l’arrestation des acteurs critiques », « les disparitions forcées » et « l’exil de ceux qui réclament le retour à l’ordre constitutionnel », tandis que les partisans du régime bénéficient de privilèges et de protection.
Pour Ibrahima Diallo, cette situation trouve sa source dans le non-respect des engagements du CNRD, ce qui alimente la « crise profonde et l’incertitude » qui pèsent sur la transition. Il met en garde contre les conséquences de cette dérive et rappelle que « l’Histoire tranchera sans équivoque », en tenant les responsables pour seuls comptables de leurs actes.
Face à ces critiques, il appelle au respect des principes démocratiques et des engagements pris, affirmant que « l’Histoire nous enseigne qu’un dirigeant commence à perdre son pouvoir dès l’instant où il trahit ses engagements envers son peuple ».
Aliou
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