Depuis le 1er juillet, Conakry et ses environs vivent au rythme des fortes pluies qui n’en finissent pas de tomber créant des cas d’inondations. Plusieurs quartiers des communes de Coyah, Matoto, Dubréka, Sonfonia, Lambanyi, Dixinn, Ratoma ou encore Manéah se retrouvent les pieds dans l’eau.
Selon les chiffres provisoires de l’Agence Nationale de Gestion des Urgences et Catastrophes Humanitaires (ANGUCH), pas moins de 713 ménages, soit plus de 4.000 personnes, ont été directement touchés entre le 28 juin et le 4 juillet. Inondations, effondrements, maisons sinistrées… la situation est loin d’être facile pour les familles concernées.
Et ce n’est pas fini. Du 28 juin au 14 juillet, six décès ont malheureusement été enregistrés, en plus de sept blessés légers. Les équipes de la protection civile sont sur le terrain, parfois dans des conditions très compliquées à cause des routes submergées, pour venir en aide aux sinistrés.
Face à l’urgence, des abris temporaires sont en train d’être mis en place dans des écoles ou maisons des jeunes pour accueillir les familles déplacées.
Les autorités appellent à la vigilance, d’autant plus que la météo prévoit encore de fortes pluies dans les jours à venir.
Cette situation remet sur la table un vieux problème : l’urbanisation incontrôlée, les constructions dans les zones à risque et les caniveaux bouchés par les ordures rendent chaque saison des pluies de plus en plus difficile à vivre.
Aliou Nasta
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