Entre le 28 juin et le 5 août 2025, la Guinée a été durement frappée par des inondations meurtrières qui ont touché plusieurs préfectures et communes, dont Coyah, Dubréka, Matoto, Lambanyi, Sonfonia, Dixinn, Ratoma, Macenta, Matam et Tombolia.
Selon les évaluations préliminaires publiées par l’Agence Nationale de Gestion des Urgences et Catastrophes Humanitaires (ANGUCH), 35 131 personnes issues de 5 624 ménages ont été directement impactées. Le bilan humain fait état de 38 décès, 219 blessés et un disparu.
L’ANGUCH souligne que parmi les personnes touchées figurent des enfants de moins de 10 ans, 138 femmes enceintes, 596 femmes allaitantes, 160 personnes à mobilité réduite et 594 personnes âgées.
Les intempéries ont également provoqué d’importantes destructions :
231 habitations endommagées,
9 écoles et 7 structures sanitaires inondées,
431 points d’eau et 909 latrines touchés,
101 ménages déplacés recensés.
Certaines préfectures et communes paient un lourd tribut. Siguiri, Kaloum, Coyah, Matoto, Tombolia et Dubréka figurent parmi les zones les plus affectées avec plusieurs milliers de personnes sinistrées. À Siguiri seulement, plus de 15 000 habitants ont été impactés.
L’ANGUCH précise que ce bilan reste provisoire et que l’évaluation se poursuit dans les différentes localités sinistrées. Les autorités appellent à la vigilance et soulignent la nécessité de renforcer les dispositifs de prévention et de réponse face à la récurrence des catastrophes climatiques en Guinée.
Oury G Bah
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