Une querelle familiale a éclaté autour d’une maison héritée à Lambandji, transformant ce qui devait être un symbole de souvenirs en un champ de bataille juridique et émotionnel. En effet, une partie de la cour a même été démolie.
L’histoire commence avec deux enfants de la famille Fofana qui auraient décidé, comme ça, de vendre la maison familiale sans demander l’avis des autres frères et sœurs. Problème : cette maison, selon le reste de la famille, est un bien commun hérité du père décédé. Une fois la vente découverte, la colère a explosé et les tensions ont atteint des sommets. « Ces deux personnes qui sont là, ils sont venus, comment dirais-je, ils ont négocié avec les 15 personnes pour avoir le plan et ainsi de suite pour pouvoir maintenant revendre le foyer. Ils ont vendu toutes les concessions, ils ont même déménagé, ils sont allés construire ailleurs. Moi, chaque fois qu’on va à la justice, ils essaient de me déshériter, ils perdent de l’argent, ils font tout pour me déshériter. Mais c’est le frère qui est venu, il est au Brésil. Il y a deux personnes, juste cinq personnes qui n’ont pas signé. Nous avons tout le papier qui certifie que ça partage notre vie », raconte Aboubacar Fofana, l’un des membres de la famille, encore sous le choc.

Depuis plus de trois ans, la bataille se joue devant les tribunaux, mais toujours aucune solution à l’horizon. Pendant ce temps, les esprits restent échauffés et l’affaire prend de l’ampleur. « Nous attendons à ce que le gouvernement réagisse, y compris la justice. Parce que ça, c’est ce qu’ils sont en train de faire. C’est de l’injustice. On ne peut pas laisser comme ça sans pouvoir réagir afin qu’ils sachent que le foyer, il n’est pas pour eux seulement. C’est ça », lance toujours Aboubacar Fofana bien déterminé à ne rien lâcher.

En attendant, la maison familiale reste au centre du conflit, et l’histoire semble loin d’être terminée.
Affaire à suivre…
Lamine Camara
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