Le dernier classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières n’a pas vraiment fait plaisir au gouvernement guinéen. Et pour cause : le pays a dégringolé de 25 places, passant de la 78e à la 103e position. Une chute que les autorités n’avalent pas sans réagir.
Face aux critiques, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, est monté au créneau hier vendredi 2 mai. Pour lui, ce rapport de RSF est « déconnecté de la réalité guinéenne ». Il estime que de nombreux efforts ont été faits pour améliorer l’environnement des médias dans le pays. « Il n’y a rien dans nos lois actuelles qui limite la liberté des journalistes », rappelle-t-il, en soulignant notamment que les délits de presse sont dépénalisés depuis 2010.
Et pour appuyer ses propos, il cite plusieurs initiatives : points de presse réguliers du gouvernement, extension de la couverture médiatique dans tout le pays, et lancement de la plateforme Guinée GOUV pour faciliter le dialogue entre les citoyens et les autorités.
Autre fierté gouvernementale : la Direction de la communication et de l’information, qui œuvre à rendre les projets nationaux plus visibles, comme le fameux plan Simandou 2040.
Mais tout en défendant le bilan du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo appelle aussi les journalistes à faire leur part. « La liberté de la presse, c’est bien, mais ça va de pair avec la responsabilité », a-t-il indiqué.
Aliou
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