Ce samedi 22 février, lors de la troisième édition du Forum International du Leadership et de la Prospective (ILF) à Abidjan, l’ancien Premier ministre guinéen, Cellou Dalein Diallo, a insisté sur l’importance pour l’Afrique de ne pas rester en marge de la révolution de l’intelligence artificielle (IA).
« L’Afrique ne doit pas être spectatrice de cette révolution. Elle a les talents, les ressources et l’énergie nécessaires pour faire de l’IA un moteur de développement inclusif et durable », a-t-il indiqué devant des experts internationaux et des leaders influents.
Selon lui, l’IA représente une opportunité stratégique pour relever les défis socio-économiques du continent et réaliser les ambitions de l’Agenda 2063. L’ancien premier ministre a toutefois souligné que « les avantages de l’IA ne doivent pas occulter les défis, notamment en matière de respect des droits humains, d’impact environnemental et d’adaptation aux contextes locaux ».
Cellou Dalein Diallo a également salué les initiatives pionnières de certains pays africains, à l’image du Bénin, qui a adopté une stratégie nationale sur l’IA, ou encore de la Côte d’Ivoire, engagée en faveur d’une IA inclusive et durable à travers la signature de la Déclaration de Paris. Le président de l’UFDG a enfin rappelé que l’IA représente une opportunité économique majeure : « D’ici 2030, l’IA pourrait ajouter jusqu’à 1,2 billion de dollars au PIB africain. De l’agriculture à la santé, en passant par l’éducation et la finance, ses applications sont vastes et prometteuses. »
Toutefois, pour tirer pleinement parti de cette technologie, Cellou Dalein Diallo invite à investir dans les infrastructures numériques, l’énergie, la formation des talents et la gouvernance des données. « L’Afrique ne doit pas être un simple consommateur des technologies venues d’ailleurs, mais devenir un acteur clé de cette révolution », a conclu Cellou Dalein Diallo, appelant à une collaboration entre gouvernements, secteur privé, chercheurs et société civile.
Aliou
Discussion about this post