Le président de la Transition au Mali a mis fin aux fonctions de Choguel Maïga en tant que Premier ministre, selon un décret présidentiel lu à la télévision nationale ORTM le 20 novembre 2024. Ce limogeage fait suite à des tensions croissantes entre l’ex-chef du gouvernement et les militaires au pouvoir, récemment promus généraux. Choguel Maïga avait reproché à ces derniers de l’écarter des prises de décisions, notamment sur le report des élections devant restaurer l’ordre constitutionnel.
Nommé en juin 2021 après le second coup d’État, Choguel Maïga avait initialement critiqué le régime militaire avant de rejoindre la Transition. Malgré des déclarations remarquées, comme celle à l’ONU visant la France, il n’a jamais réellement contrôlé les rênes du pouvoir. Ses relations avec la junte s’étaient progressivement dégradées.
Son avenir politique semble incertain. Accusé de « haute trahison » et de « déstabilisation », il pourrait faire face à des poursuites judiciaires, voire à une détention préventive, comme d’autres figures politiques maliennes.
Aliou
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