Qui aurait imaginé qu’Alphonse Charles Wright, ancien ministre de la Justice, se retrouverait aujourd’hui en première ligne pour défendre la candidature de Mamadi Doumbouya ? Et pourtant, hier jeudi 27 mars 2025 à Lambandji, lors d’une cérémonie organisée pour soutenir cette candidature.
D’un ton convaincu, il a exprimé son soutien sans réserve au chef de l’État. « Nous disons partout qu’il y a l’action en faveur du monsieur le président de la République général Mamadi Doumbouya, nous ne pouvons que venir témoigner notre reconnaissance vis-à-vis de l’homme par rapport à toutes les œuvres qu’il a entreprises », a-t-il déclaré.
Mais là où l’affaire prend une tournure encore plus étonnante, c’est lorsque l’on se souvient d’un détail important : Mamadi Doumbouya lui-même, lors de sa prise du pouvoir le 5 septembre 2021, avait clairement affirmé que ni lui, ni aucun membre du CNRD ne serait candidat à une élection. Aujourd’hui, la dynamique semble bien différente, et Charles Wright, qui a été évincé du gouvernement par ce même Doumbouya, semble avoir trouvé une nouvelle mission : être l’un des fers de lance de sa candidature.
L’ancien ministre a insisté sur la nécessité pour Doumbouya d’oublier toute hésitation. « Nous disons au président de la République de ne plus regarder sa personne, de regarder le peuple de Guinée, de ne plus penser, si vous voulez, à des calculs d’ordre politique », a-t-il invité.
Une déclaration qui sonne presque comme une injonction à se présenter, malgré les engagements passés. Mais pourquoi un tel revirement de la part de Charles Wright ? Évincé du gouvernement et remplacé sans ménagement, alors que certains anciens ministres ont été reconduits. Aujourd’hui, il semble avoir retrouvé une place, mais pas celle que l’on aurait imaginée : peut-être son nouveau poste est-il celui d’acteur clé dans le soutien de la candidature du général Mamadi Doumbouya.
Oury
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