Le projet de Constitution remis au Général Mamadi Doumbouya continue de faire réagir la classe politique. Ce samedi 12 juillet, le Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL) a profité de son assemblée générale pour exprimer de sérieuses inquiétudes.
Pour les responsables du parti, le processus ayant conduit à la rédaction du texte manque cruellement de transparence. « En tant qu’entité politique, le MoDeL n’a été associé ni de près ni de loin à la rédaction de ce document », a affirmé un des cadres.
Aliou Dalein Diallo, chargé de l’implantation du MoDeL, va plus loin. Il critique la durée du mandat présidentiel proposé. « Deux mandats de 7 ans, ça fait 14 ans. Ajoutez les 4 ans de transition, on arrive à 18 ans. Et là, on entend déjà parler de 2040 un peu partout… », a-t-il précisé.
Autre sujet de préoccupation : la création d’un Sénat. Pour le MoDeL, les modalités de nomination sont floues et pourraient favoriser une concentration du pouvoir. « Le président pourrait nommer une grande partie des sénateurs. Comment cela va fonctionner ? », a-t-il fait remarquer.
En somme, le MoDeL dénonce un projet « écrit entre amis, dans un cercle restreint », et appelle à une démarche plus inclusive.
Oury G Bah
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