Le climat social à la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG) s’est largement détendu ce mardi, après plusieurs jours de crispation. Les employés, qui menaçaient d’entrer en grève, ont finalement décidé de lever le mot d’ordre. Cette décision est intervenue à la suite d’un accord obtenu lors d’une réunion tenue dans la matinée avec les autorités concernées.
Les négociations, entamées depuis le week-end, ont mobilisé des représentants du personnel, des responsables gouvernementaux, et la direction de l’institution bancaire. Plusieurs points de revendication ont pu être discutés et des engagements fermes ont été pris pour apaiser les tensions.
Parmi les avancées notables, la question des évacuations sanitaires, longtemps source de litiges, a été clarifiée. Désormais, les procédures seront appliquées de manière uniforme, avec un encadrement plus transparent. La reconnaissance du droit à la formation, aussi bien en Guinée qu’à l’étranger, a également été actée, en conformité avec les textes réglementaires.
Les travailleurs ont également obtenu une révision des plafonds de progression interne. Une mesure qui permettra à de nombreux agents, jusque-là bloqués dans leur évolution, de voir leurs dossiers examinés par une commission dédiée. Autre point sensible : les primes. Celles-ci seront désormais calculées sur la base du salaire brut, avec un effet rétroactif à compter de janvier 2023.
L’un des représentants syndicaux, prenant la parole à l’issue de la rencontre, a salué « l’écoute des autorités et l’esprit d’ouverture qui a permis de sortir de l’impasse ». Toutefois, il reste prudent quant à la suite
Pour l’instant, la menace de perturbation est écartée
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