En Guinée, le secteur des Mines continue d’être au cœur des réformes. Ce mercredi 14 mai 2025, le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, a signé un décret ordonnant le retrait de plusieurs permis d’exploitation minière attribués à diverses sociétés nationales et étrangères.
Ce décret s’appuie sur les articles du Code minier guinéen ainsi que le décret de 2014 sur la gestion des titres miniers, qui encadrent les conditions d’attribution et de retrait des permis dans le pays.
Une trentaine de permis annulés
La décision présidentielle vise des permis d’exploitation industrielle, semi-industrielle et des concessions minières accordés à plus de 25 entreprises actives (ou inactives) dans l’exploitation de ressources telles que la bauxite, l’or ou encore le fer.
Parmi les sociétés frappées par ce retrait figurent :
- Société des Bauxites de Guinée
- Bauxite de Quimbaud (deux permis)
- Forward Africa Ressources (deux permis)
- Theresa Mining Logistics
- Shingrong Mining Development
- SRG Guinea
- Farafina Ressources
- West African Development (deux permis)
- Burissani
- Foenix-GBT-SARL
- Gold & Silva Investments Co Ltd SARL
- Kuma Group SA
- SWR International SARL (deux permis)
- Core International Mining SARL
- Globale Mining Korea Corporation, entre autres.
Certaines de ces autorisations couraient jusqu’en 2043, preuve que l’État veut désormais réévaluer les engagements de long terme, notamment dans les cas d’inactivité ou de non-respect des cahiers de charges.
Cette décision s’inscrit dans une série d’initiatives visant à assainir le secteur minier guinéen. Ces derniers mois, les autorités de la transition ont multiplié les annonces, audits et mesures correctives, souvent salués par une partie de la population qui réclame plus de transparence et une meilleure redistribution des richesses.
Aliou
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