Morissanda Kouyaté aux migrants rapatriés : « Vous êtes sur le même pied d’égalité que le général Doumbouya, mais… »

C’est à bord d’un vol Air Algérie que 132 Guinéens, bloqués en situation précaire à l’étranger, ont regagné Conakry le lundi 2 décembre 2024. À leur arrivée à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré, ils ont été accueillis par leurs familles ainsi que le ministre des Affaires étrangères, Morissanda Kouyaté.

Sur place, les témoignages sur les souffrances qu’ils ont endurées ne se sont pas fait attendre. « On a eu des souffrances là-bas, tel qu’on nous bat, on ne nous donne pas à manger, ni à boire. On est fatigué, on n’a pas où dormir, donc on a choisi de revenir au pays. On a vu que c’était le bon choix », confie Abdallah Cissé, un migrant.

Dans le groupe figure un enfant ayant perdu son père au cours de leur périlleuse tentative de traversée. Un cas sur lequel Morissanda Kouyaté beaucoup insisté. « Sous le régime du général Mamadi Doumbouya, il n’y a plus d’orphelins en Guinée. Les orphelins ont pour père et mère le président de la République et la nation guinéenne », a indiqué le patron du département des affaires étrangères guinéennes.

Le ministre a également interrogé les rapatriés sur leur perception entre la vie à l’étranger et celle en Guinée : « Entre ici et là-bas, qu’est-ce qui est bien ? » La réponse unanime a été : « C’est ici. »

Morissanda Kouyaté a ensuite rassuré les migrants qu’ils étaient désormais libres chez eux et qu’ils arrivaient au bon moment, dans un contexte où la Guinée prépare des projets ambitieux comme le programme Simandou 2040. « En vous voyant descendre de l’avion, je dis Dieu merci. Dieu nous ramène nos bras valides, nos ouvriers, nos savants. Votre patrie a besoin de vous. Vous êtes ici par la volonté et le courage du chef de l’État qui est allé vous chercher », a-t-il indiqué.

Cependant, il a souligné une condition essentielle. « Vous êtes sur le même pied d’égalité que le général Mamadi Doum lobouya ici. Mais pour mériter cela, vous devez avoir la même vision et le même engagement que lui pour ce pays. », a conclu le chef de la diplomatie guinéenne.

Aliou