Mouctar Kalissa de l’UFR : « Partout où il y a la prostitution, il (Makanera) ira pour avoir son petit pain »

Au cours d’une conférence de presse qu’il a animé hier mercredi 27 novembre, Alhoussein Makanera Kake, président du FND, a abordé plusieurs sujets d’actualité notamment son affichage du côté du général Amara Camara lors d’une visite autour du Mont Simandou ou encore sa rupture avec le RPG Arc-en-ciel, ancien parti au pouvoir. Une sortie qui a suscité de nombreuses réactions. 

Interrogé ce jeudi par Guineematin, Mouctar Kalissa, secrétaire général des jeunes de l’UFR, n’a pas mâché ses mots à l’égard de Makanera, qu’il a qualifié de « symbole de l’opportunisme politique » en Guinée. « Partout où il y a la prostitution, excusez-moi du terme, il ira pour avoir son petit pain. Makanera est prêt à vendre son âme pour son intérêt personnel », a déclaré Mouctar Kalissa.

Le jeune cadre de l’UFR a également dénoncé des propos de Makanera, qui a justifié ses soutiens fluctuants en évoquant des comparaisons impliquant des versets coraniques. « Comparer Dieu à un homme, même dans un discours, c’est un manque de sérieux », a-t-il affirmé, accusant Makanera de pratiquer un populisme destiné à attirer l’attention.

En effet, pour Kalissa, Makanera incarne un opportunisme nuisible au développement du pays. « Aujourd’hui avec le CNRD, demain avec d’autres. Ce sont ces personnes qui freinent le développement de notre pays, alors que les priorités sont ailleurs tels que des hôpitaux, des écoles, des routes, et l’emploi pour nos jeunes », fait-il remarqué.

L’apparition de Makanera aux côtés du général Amara Camara, ministre secrétaire général à la présidence, lors d’une visite officielle à Simandou n’a pas aussi échappé à la critique du secrétaire général des jeunes de l’UFR.  « Il n’a ni l’expérience ni la compétence pour représenter les intérêts de la Guinée dans de tels projets », a-t-il exprimé.

En conclusion, Mouctar Kalissa a indiqué que l’avenir du pays dépend d’une nouvelle génération de leaders. « La Guinée n’a plus besoin de ces figures du passé, mais de personnes sérieuses capables de porter le développement », a-t-il conclu.

Aliou