Il y a un mois jour pour jour, la Guinée a été confrontée à une nouvelle épidémie : la variole du singe, plus connue sous le nom de Mpox. Depuis, plusieurs cas ont été signalés et pris en charge. Pour faire le point sur la situation et les mesures de riposte, notre rédaction a rencontré le directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS).
À ce jour, en effet, la Guinée compte plus de 37 cas de Mpox hospitalisés, dont un cas de guérison. La maladie, qui se transmet de l’animal à l’homme, connaît une période d’incubation d’environ 12 jours, avant l’apparition de syndromes fébriles. « Les données mises à jour à la date du 2 juillet dernier indiquaient 37 personnes sous hospitalisation. Cependant, les données sont dynamiques. Nous avons des équipes de terrain qui font la recherche active dans les formations sanitaires dans la communauté. Et donc, plus cette recherche active se poursuit, plus nous aurons la possibilité d’accélérer le maximum de cas communautaires, d’être isolés au centre de traitement pour des soins qui nous permettent de minimiser un peu la transmission communautaire », a indiqué Dr Sory Condé, directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire
L’épidémie touche principalement Conakry et ses environs. Pour contenir la propagation, les équipes de l’ANSS sont déployées à travers le pays. « Donc aujourd’hui, nous avons tout notre dispositif de préparation et de réponse qui est activé, pas seulement à Conakry, mais dans tout le pays. En termes d’équipes d’intervention rapide, le centre de traitement des épidémies, le centre des opérations d’urgence qui sont également activés. Les équipes sanitaires au point d’entrée, en terre ferme, sont en train de faire le scanning des voyageurs. Donc cette équipe fait le contrôle sanitaire des voyageurs pour éviter que des personnes souffrant de la MPOX n’entrent en Guinée de façon inopinée », a expliqué le patron de l’ANSS.
Cette saison, les cas seraient importés de la Sierra Leone, selon les autorités sanitaires. Le directeur général de l’ANSS appelle les citoyens à rester vigilants et à signaler tout symptôme suspect dans leur localité.
Oury G. BAH
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