Rencontré ce jeudi 14 novembre 2024, Edouard Pires, un jeune métis, s’est réjoui de l’avant-projet de la nouvelle constitution en Guinée. Pour lui, ce texte marque une avancée en reconnaissant les droits des Guinéens ayant des origines étrangères, notamment en matière d’éligibilité à la présidence.
« J’ai aimé la nouvelle constitution à cause d’un seul point. C’est la première fois que j’ai constaté que les métis comme nous ne sont pas oubliés. Elle prévoit que toute personne née d’un père ou d’une mère guinéenne, mais vivant en Guinée, puisse être candidate à la présidence », s’est réjoui Edouard Pires.
Le jeune homme déplore néanmoins la marginalisation dont, dit-il, les métis sont souvent victimes. « Nous sommes très marginalisés. On nous classe dans une catégorie à part, comme si nous n’étions pas pleinement Guinéens », a-t-il dénoncé.
Cette disposition de l’avant-projet est perçue par Edouard Pires comme une reconnaissance tardive, mais bienvenue, des droits des métis et des binationaux en Guinée. Reste à savoir si cette mesure sera maintenue dans le texte final et adoptée par les autorités, ouvrant ainsi un nouveau chapitre pour les Guinéens issus de la diversité.
Amadou Camara
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