Le tribunal de première instance de Kaloum a condamné, ce mardi 7 janvier 2024, Aliou Bah, président du Mouvement démocratique libéral (MoDel), à deux ans d’emprisonnement ferme.
Aliou Bah était poursuivi pour offense et diffamation contre le chef de l’État par le biais d’un système informatique. Arrêté le 26 décembre au poste frontalier de Pamelap alors qu’il se rendait à Freetown, il avait été placé en garde à vue avant d’être inculpé et mis sous mandat de dépôt le 30 décembre.
Au cours du procès, l’accusé a nié les charges retenues contre lui. Malgré la plaidoirie en faveur de sa relaxe, le parquet avait requis deux ans de prison, une peine confirmée par le tribunal.
« Aliou Bah est un honnête citoyen qui ne fait que son travail. Cette condamnation démontre l’injustice qui règne dans ce pays », a déclaré un proche du leader politique, dénonçant une atteinte aux droits fondamentaux.
Le verdict suscite déjà de vives réactions dans le camp de ses partisans et au sein de l’opinion publique.
Abdoulaye Sylla
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