La Guinée joue gros ce mardi 25 mars à Kampala face à l’Ouganda pour la 6ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Un match qui s’annonce décisif après la déception contre la Somalie. L’équipe s’est déjà mise en place au Nelson Mandela Stadium, prête à relever le défi.
En conférence de presse hier lundi 24 mars, Serhou Guirassy a affiché un mélange de lucidité et de détermination. « Tout n’est pas tout rose, ce n’est qu’un point pris, c’est compliqué, mais la course, elle n’est pas finie », a-t-il lâché.
L’attaquant du Syli de la Guinée sait que le faux pas est interdit. « Demain, on n’a pas droit à l’erreur si on veut rester dans la course », a-t-il ajouté, bien conscient de l’importance du match.
L’efficacité devant le but a été un problème récurrent, et Guirassy l’admet volontiers. « La réussite, ça nous a fui… mais dans l’ensemble, ça a été un beau match », indique-t-il.
Un constat amer, mais qui ne doit pas freiner l’équipe. « Maintenant, la vie, c’est comme ça, il faut avancer et gagner demain », a exhorté l’attaquant du Syli National de la Guinée.
En face, Paul Put, ancien sélectionneur de la Guinée, aujourd’hui à la tête de l’Ouganda, aborde cette rencontre avec philosophie. « Ça va être difficile parce qu’en Guinée il y a des joueurs de très haut niveau et nous non », a-t-il reconnu.
Pourtant, il mise sur le collectif et l’avantage de jouer à domicile. Loin d’être dans la rivalité, le technicien belge garde un bon souvenir de son passage en Guinée. « J’ai toujours respecté les joueurs et les joueurs aussi m’ont respecté », confie-t-il, presque nostalgique.
Lonceny
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