Les débats autour du processus d’enrôlement électoral continuent d’alimenter la scène politique guinéenne. Dernièrement, l’ancien Premier ministre et président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, a affirmé avoir été empêché de se faire recenser en Côte d’Ivoire, où il séjourne actuellement. Une déclaration à laquelle le ministre porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a réagi ce vendredi 4 juillet chez nos confrères de Kumpital.
S’exprimant sur la conformité de cette démarche avec la loi, le ministre a souligné que les opérations d’enrôlement sont strictement encadrées par les textes en vigueur. « Chacun doit se faire recenser dans son lieu de résidence », a-t-il rappelé, indiquant que cette exigence s’applique à tous les citoyens, sans distinction.
Ousmane Gaoual a pris l’exemple de commerçants guinéens résidant dans le pays, mais temporairement à l’étranger pour des raisons professionnelles, qui n’ont pas pu être enrôlés à l’extérieur pour cette même raison. Selon lui, le cas de Cellou Dalein Diallo ne saurait faire exception. « S’il résidait effectivement en Côte d’Ivoire, il aurait pu s’y faire recenser. Mais si ce n’est pas le cas, sa demande ne peut être conforme aux dispositions en vigueur », a précisé le ministre des transports.
Concernant les propos tenus par l’opposant sur les raisons de ce refus, le porte-parole du gouvernement estime qu’il s’agit davantage d’une tentative de politisation du sujet. « Dire qu’il a été empêché parce qu’il s’appelle El Hadj Cellou, c’est chercher à discréditer les institutions », a-t-il réagi, tout en appelant à replacer le débat dans le cadre des règles établies.
Aliou Nasta
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