La bataille pour la tête de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) s’annonce électrique. Ousmane Gaoual Diallo ne cache toujours pas son ambition : il veut diriger le parti. Et il est prêt à aller jusqu’au bout pour y arriver, où que se trouve l’actuel président Cellou Dalein Diallo.
Alors que l’UFDG se prépare à organiser son congrès, l’ancien directeur de communication de l’UFDG se dit prêt à affronter Cellou Dalein Diallo, actuel leader du parti, sur le terrain du débat et de la démocratie interne. « Allons à la compétition. Je n’ai pas dit : “Lève-toi, je m’assieds.” Je dis : allons à la compétition », martèle-t-il, comme pour défier son ancien mentor.
La question de son exclusion de l’UFDG ne l’inquiète pas. Le ministre rappelle que cela ne peut se faire qu’à travers un processus bien précis. « L’UFDG est un parti organisé de sorte que personne ne peut exclure quelqu’un directement. Pour l’exclure, il faut un congrès », explique-t-il. Et d’ajouter avec un brin de malice : « S’ils veulent m’exclure à nouveau, on ira au congrès ».
En tout cas, Ousmane Gaoual Diallo se veut clair : il n’est pas là pour diviser, mais pour respecter les règles du jeu. Il se dit même prêt à débattre avec Cellou Dalein Diallo, où que ce dernier se trouve. « S’il sait qu’il peut être candidat depuis l’étranger, moi, je peux faire le déplacement pour débattre avec lui, d’abord. S’il ne peut pas venir, moi, je n’ai aucun problème. Je peux aller là où il est », lance-t-il, comme pour lui tendre la main… ou poser un ultimatum.
Mais attention, prévient-il, les tensions internes pourraient fragiliser le parti. « S’il s’entête, le parti va subir ce que tous les autres partis subissent. Il n’y aura aucun traitement différencié », prévient-il.
Bref, selon lui, les actuels dirigeants de l’UFDG ont une responsabilité historique. « Ils ont le droit de laisser ce parti en héritage, pas de concourir à sa destruction », avertit-il.
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