Le procès en appel d’Aliou Bah s’est poursuivi ce mercredi 16 avril dans la salle de la cour d’appel de Conakry. Sur place, une petite surprise a fait que l’audience ne s’est pas achevée.
En effet, très tôt le matin, les forces de l’ordre ont quadrillé les accès menant à la salle d’audience. La presse a été interdite d’entrée, et même certains diplomates n’ont pas pu accéder à la salle.
Pendant ce temps, des responsables du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), parti d’Aliou Bah, ont fait savoir que la salle était pleine à craquer… mais pas avec leurs militants. « La salle a été remplie d’individus qui se réclament militants du parti, alors qu’ils ne sont pas connus et identifiés comme tels », dénoncent-ils. Une question revient alors : qui sont ces individus qui ont pu entrer ? s’interroge le secrétaire général du MoDeL.
L’audience a démarré, mais quelques heures plus tard, les avocats de la défense ont suspendu leur participation. En cause, un climat sécuritaire jugé délétère. « À tout moment, ces individus que nous ne connaissons pas peuvent semer le trouble dans la salle, et on dira que ce sont les militants de M. Aliou Bah, alors que ces gens ne sont pas connus », a indiqué Me Kalissa Hady Diallo.
Aliou Bah retourne donc en prison. Son procès en appel est renvoyé au 22 avril 2025
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