L’affaire avait semé une émotion dans les milieux médiatiques. Interpellés dans la journée du lundi, Ibrahima Koné, directeur du quotidien national Horoya, et Daouda Taban Sylla, journaliste à la RTG et administrateur du site rtgguinee.info, ont finalement recouvré leur liberté après plusieurs heures d’audition à la Direction centrale des investigations judiciaires (DCIJ).
Les deux professionnels de l’information étaient entendus par les services de la gendarmerie, sous l’autorité du Haut Commandement de la Gendarmerie nationale. En cause, la publication d’une information jugée inexacte concernant le très sensible projet de nouvelle Constitution actuellement à l’étude dans les cercles institutionnels du pays.
Selon des sources proches du dossier, aucune charge formelle n’a été retenue contre eux à ce stade. Les journalistes ont pu regagner leurs domiciles en fin de journée, sans que la justice militaire ne publie de communiqué pour clarifier les suites de l’affaire.
Aliou Nasta
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