Lors de l’assemblée générale de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) tenue ce samedi 19 juillet 2025, Souleymane Souza Konaté, coordinateur de la cellule communication du parti, a exprimé de vives inquiétudes concernant certaines dispositions du projet de Constitution en discussion.
Selon Souleymane Souza Konaté, plusieurs articles du texte pourraient ouvrir la voie à une impunité pour les anciens chefs d’État, en particulier pour les violences liées aux manifestations politiques. Il a rappelé que l’UFDG et ses alliés de l’ANAD et des Forces Vives de Guinée avaient enregistré plus de 400 morts parmi les jeunes militants au cours des dernières années. « Il s’agit de vies humaines, et rien ne vaut une vie humaine », a déclaré Souza Konaté devant les militants du parti réunis au siège de l’UFDG.
Le responsable politique a également évoqué les pertes humaines enregistrées sous la transition en cours, mentionnant plus de 67 jeunes tués sans qu’aucune procédure judiciaire ne soit engagée.
Pour lui, accepter ce projet de Constitution reviendrait à effacer les crimes politiques, passés et présents. « Sommes-nous prêts à accepter que ces tueries restent impunies ? Nous, nous nous y opposerons fermement », a-t-il lancé.
L’UFDG, à travers la voix de Souleymane Souza Konaté, se positionne ainsi clairement pour la justice et la reconnaissance des victimes, dans un contexte où les débats sur la nouvelle Constitution restent vifs en Guinée.
Aliou Nasta
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