Malgré la période d’observation imposée par le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation (MATD), l’UFDG n’a pas levé le pied. Comme chaque week-end, le parti a tenu son assemblée générale ce samedi 15 mars 2025 à son siège. Et le ton était donné : pas question de se taire !
Lors de cette rencontre, Souleymane Souza Konaté, responsable communication de l’ANAD et conseiller de Cellou Dalein Diallo, n’a pas mâché ses mots. Il s’est attaqué au rapport d’évaluation des partis politiques, dénonçant une injustice flagrante. « Vous avez vu que les partis politiques qui ont été certifiés, les 98 %, ce sont des leaders politiques qui ne sont pas connus. Ils n’ont pas de siège, pas de compte bancaire, pas d’assemblée générale, ils n’ont jamais participé à une élection », a-t-il fustigé.
Il va encore plus loin en qualifiant cette évaluation de « pure imposture ». Pour lui, il est incompréhensible que de petites formations sans ancrage soient validées, alors que des poids lourds comme l’UFDG et l’UFR se retrouvent sur la touche.
Solidarité oblige, il a aussi exprimé son soutien aux autres partis suspendus, notamment l’UFR et le RPG Arc-en-ciel. Mais surtout, il a dénoncé les tentatives d’affaiblissement de l’UFDG : « Chaque fois qu’il s’agit de l’UFDG, il y a beaucoup de tentatives, parce que beaucoup veulent que le parti disparaisse. Mais on ne peut pas, malheureusement ! », indique-t-il.
Et la corruption dans tout ça ?le conseiller de Cellou Dalein Diallol assure que l’UFDG reste intransigeante. « Aujourd’hui, on distribue des sacs de riz un peu partout. Les gens sont achetés à coups de billets sonnants et trébuchants. À l’UFDG, on ne veut même pas de cet argent, parce que c’est de l’argent sale », a-t-il conclu.
Aliou
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